Accueil
Remonter
Planète en danger
Granville News
Education
Modèle Scandinave
Plan
Ecritures d'Europe
Bienvenue
Activités 2001
Activités 2002
Activités 2003
Activités 2004
Activités 2005
Activités 2006
L'Europe et nous
Morning News
Humour

 

Morning News

Planète en danger Granville News Education Modèle Scandinave Plan Ecritures d'Europe Bienvenue Activités 2001 Activités 2002 Activités 2003 Activités 2004 Activités 2005 Activités 2006 L'Europe et nous Morning News Humour

APOLITIQUE, n. m. et n. f.  (Le nouveau Littré).

♦ Personne se déclarant libre de toute attache à une ligne politique définie. (Le nouveau Littré) - GPE est une association apolitique. Cela ne veut pas dire qu'elle doit s'abstenir de débattre de sujet de politique de la ville, de la région ou de l'Europe. A GPE on peut émettre un avis à condition de ne pas parler au nom d'un parti, sauf le parti d'en rire ...   On doit tout faire pour développer la conscience politique- au sens noble du terme- de tout citoyen (et surtout les jeunes). Une petite mise au point nécessaire.

LE REPÈRE •  La Constitution européenne de plus en plus populaire. La Constitution européenne a non seulement été ratifiée par la majorité des pays membres, elle a également le soutien de la majorité des Européens, à en croire le nouveau sondage Eurobaromètre repris par le quotidien allemand Handelsblatt : 73 % des Allemands, mais aussi 59 % des Néerlandais et 56 % des Français se prononcent désormais en faveur du Traité constitutionnel. Seuls les Britanniques et les Turcs sont majoritairement eurosceptiques.

"Ces chiffres sont importants pour la présidence allemande de l'UE, qui veut ranimer le processus constitutionnel à partir du 1er janvier prochain", commente le journal.

 

PS; La  campagne pré-électorale étant déjà lancée, il est normal que nous cessions ce débat d'idées. Nous ne prenons pas parti sur ce site,  bien entendu...

Rappel : tout  webmaster d’un site perso avec très peu de visites ou d’un site pro avec de nombreux visiteurs, est juridiquement responsable de l’intégralité de son site et de son contenu.

Les profs en Europe : un excellent article paru dans Ouest-France du 15 novembre 06

Pour avoir enseigné en Angleterre, je me souviens que tous les profs arrivaient en même temps que les élèves et repartaient de même. Les cours étaient de 40' et leur nombre de 28. AG

 

"Moi Thierry F. Chômeur professionnel"24 ans de chômage, que du bonheur!  un livre jubilatoire de Thierry F.  Il vit très bien avec le CMU, l'ASS,  l' allocation logement, le fonds de solidarité énergie, la taxe d'habitation presque gratuite, la prime de Noël etc. Non seulement il vit très bien mais il s'est payé un appartement et roule en Alfa Romeo. Tout cela est légal et l'administration est au courant... Avis à tous les smicards, les exploités, les vacataires: achetez le bouquin... Lu dans Le Point de cette semaine.

Paru

 Charge contre une génération qui a sacrifié ses enfants - un sujet résume tout ce livre : la dette. La France, les Français, plutôt, doivent entre 2100 et 2000 milliards d'euros selon les modes de calcul . « Cette dette est au fond la somme de nos inconséquences. La marque d'une génération irresponsable, celle des baby-boomeurs, qui n'ont jamais eu d'autres soucis qu'eux- mêmes. »

« Cette égénération a dilapidé l'héritage qu'elle avait reçu, et c'est pourquoi, estiment  Denis Jeambar  et Jacqueline Rémy, nos enfants nous haïront."

Le réquisitoire semblera sévère à ceux qui, nés dans l'après-guerre, ne manqueront pas d'invoquer des circonstances atténuantes. Mais la démonstration des deux journalistes est implacable:   un environnement massacré, des villes  invivables, une éducation déconnectée des réalités du monde du travail, une recherche sous financée, une santé qui oublie la prévention, mais rembourse le bien-être, une valeur travail mise à mal, une France qui ne croit plus au sens de l'effort et " s'accroche à sa lubie des 35 heures »... Et ce leitmotiv   : « un pays qui s'endette est un pays qui n'aime pas ses enfants."

Ce n'est malgré tout pas un ouvrage pessimiste puisqu'ils présentent des solutions sous forme des chantiers à réaliser, l'objectif ultime étant temps de réinventer le bien commun.


 

Paru dans l'édition du vendredi 22 septembre 2006 de  Ouest-France.

Après l'étranger, l'étudiant se sent étrange


Carlene (3e, à partir de la droite) et Nathalie (4e).

L'une Anglaise, l'autre Allemande, dans le tourbillon des rencontres d'Erasmus.

 De plus en plus d'étudiants passent ainsi un an chez les voisins... Ou plus loin.DR

C'est devenu une (bonne) habitude. De plus en plus de jeunes Européens vont étudier ailleurs. C'est une joie de partir. Une « bizarrerie » de revenir.

« Je me suis sentie complètement ailleurs, alors que j'étais chez moi. » Chloé Le Liboux, la Lorientaise, en rigole aujourd'hui. Mais que son retour en France fut flottant, après dix mois au Québec : « Il a fallu que je reparte tout de suite. Je suis allée à Marseille, puis au festival de jazz de Montreux, en Suisse, avant un tour en Italie. Comme si je devais me dépayser encore un peu. » Et maintenant ? « Ça va. Je suis guérie. Je sais où je vais. Je suis inscrite en criminologie à Rennes. »

Les longs voyages, quand ils prennent fin, vous laissent une sorte de mal de mère patrie. Un tout petit malaise, une « bizarrerie » comme dit Glen Messager, qui a eu le bonheur de poser ses valises d'étudiant en sociologie à Barcelone, la destination mythique des « Erasmus » depuis le film L'Auberge espagnole : « Quand je suis rentré en France, tout me paraissait petit. J'avais l'impression de sortir d'une parenthèse longue d'une année. Quand les étudiants Erasmus reviennent, ils sont différents. Ils ont la bougeotte, ils ne veulent pas retrouver les routines d'avant. Moi, ça a duré six mois. Encore que... Aujourd'hui, deux ans après, je vais me mettre en colocation à Paris. C'est peut-être le syndrome Barcelone · »

« Je suis plus mûre plus patiente »

Ils sont unanimes là-dessus : partir étudier à l'étranger, c'est quelque chose. En revenir n'est pas rien. La jeune Allemande Nathalie Dolatschko est venue, chez nous, potasser son droit à Rennes. De retour en Allemagne, elle a dû s'employer à s'intégrer... chez elle : « Les gens ici pensent que je suis la même Nathalie. Mais non, j'ai changé. Je suis plus tolérante, je vois les choses différemment J'ai même changé de ville. Maintenant, j'habite à Nuremberg avec ma copine Johanna. » Johanna, autre Allemande Erasmus, dont elle a fait la connaissance à... Rennes. La vie rennaise, la vie « géniale » fait la grève de la fin.

Nina Jamet, la Rennaise, a passé une longue année à Iéna, en Allemagne. Longue, parce que, sentant l'heure du départ, Nina a joué les prolongations : « Je ne suis revenue que le 21 août. J'avais du mal à quitter les gens de là-bas. » Quand elle est arrivée à Rennes, Nina est repartie aussi sec à Barcelone. Comment se sent-elle, maintenant que les valises sont vidées et que l'automne est là ? « Plus mûre, plus patiente. Ça fait du bien d'être loin. À Iena, j'ai beaucoup travaillé, j'ai eu le temps d'y voir plus clair dans mes projets. J'ai découvert des tas de choses sur moi. Quoi · Par exemple que je suis Française mais surtout Bretonne ». Ici, ils sont encore un peu de là-bas, nos étudiants voyageurs. Là-bas, ils étaient d'ici.

On en apprend des choses quand on prend du champ : « Je me suis sentie un peu distante, à mon retour, constate Claire Perrot, la sociologue qui a étudié dix mois en Suède, à Linköping, mais c'est normal. Et pas si désagréable finalement. En revenant, j'ai trouvé Rennes bien calme. Erasmus, c'est un peu la colo, vous savez. On fait beaucoup la fête. C'est une année à part, un peu intemporelle, pas trop sérieuse. Et puis, tout compte fait, quand vous revenez, vous vous sentez adulte. Enfin, presque adulte ».

« Presque adulte », c'est comme cela que se voit Carlene Berry, l'Anglaise de Newcastle qui va reprendre ses études de droit à l'université de Cardiff : « Il va falloir que je me remette très sérieusement au boulot cette année. J'ai pris un immense plaisir à vivre à Rennes, à découvrir la France. En revenant au Royaume-Uni, j'ai pas mal pleuré. Mais je retourne à Rennes en octobre, pour l'anniversaire d'une copine. » À l'écouter, on comprend que l'Europe est en droit de se poser des questions sur elle-même. Mais que les Européens, les jeunes Européens, eux, existent. Et apprennent à vivre ensemble. Pour Erasmus, le plus dur c'est après ? « Oui, si on pense aux copains. Et puis, le temps passe et vous comprenez un truc. Un truc formidable. Erasmus ne remplit pas la tête des étudiants. Erasmus élargit leur tête ».

François SIMON.