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Les petits pois au Danemark
par Eric Pellier
Me voilà dans l’avion, parti
avec une amie au pays des champs de blé et des éoliennes. Direction Copenhague.
Objectif : petits pois. Petits pois ? Pourquoi pas ?
Je passe trois jours à
Copenhague chez l’ami d’une amie d’un pote qui connaît quelqu’un qui l’a connu.
Accueilli à bras ouverts, nous avons pu visiter cette jolie capitale, emprunter
les vélos là où ils sont, mettre 20 couronnes comme dans un caddie
et ainsi, visiter le célébrissime quartier hippy auto géré : Christiania.
Ensuite nous partîmes vers la
ville de Fyn. Dans cette île, où il ne se passe résolument rien, à part à
Redvindinge où un petit danois du nom de Peter a réussi à réunir 200 saisonniers
acharnés, venus de partout en Europe. Le résultat a plutôt été comique et ma foi
pas très reposant.
Fyn(Fionie)
Connue comme le «Jardin du Danemark», l'île de Fyn (Fionie) possède
quelques manoirs et châteaux historiques les plus pittoresques du
Danemark, situés dans des parcs et jardins très anciens.
Villes et lieux de villégiature principaux: Odense, Nyborg, Svendborg,
Middelfart, Bogense.
Excursions et tourisme: Les châteaux et les églises sont les principales
visites à effectuer à Fyn (Fionie). Odense organise un festival pendant
les mois de juillet et août pour fêter la vie et les oeuvres de Hans
Christian Andersen (1805-1875). Les touristes peuvent visiter le musée
de Hans Christian Andersen et sa maison d'enfance |
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Polonais, espagnol,
italien, français, anglais, hongrois, grecque, finlandais, les Portugais
cohabitent. J’ai dû comptabiliser sur place une quinzaine de
nationalités européennes.
Tout le monde s’entend
rire relativement bien. Tout le monde trouve plus ou moins son compte
pour communiquer. L’anglais et l’espagnol permettant à la majorité des
d’entre nous de se comprendre.
Cependant, c’était
amusant d’observer une certaine distance entre les « communistes » et
les « capitalistes » (incroyable mais vrai). A l'évidence les jeunes de l’Europe
de l’Est ne sont pas dans la même cuisine que ceux de
l’Europe de l’Ouest. Peut-être faudrait-il casser le mur de Berlin, je
ne sais pas.
Cela ne venait pas
uniquement à cause de la langue mais plutôt à cause de l’état d’esprit :
plus festif pour les uns, plus travailleurs pour les autres. Nous
n’étions sûrement pas ici pour les mêmes raisons.
En ce qui concerne le
travail, c’était dans les champs de cinq heures du matin à 13 heures. Ce n’était
pas compliqué quoiqu’il y ait énormément de technique pour essayer d’aller
plus vite, car, le temps c’est de l’argent. Je ne vais pas ici détailler
ce travail, j’ai bien peur que ce ne soit pas le sujet.
On était logé , enfin... on
pouvait planter notre tente dans l’exploitation. J’ai adoré cohabiter
avec toutes ces personnes pendant deux mois ce qui a rendu cette
cueillette de petits pois fort intéressante. Eric
Pellier
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