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Mon expérience européenne en Norvège par Éric Pellier Il paraît que nous sommes européens, et bien, profitons-en ! Il est plus facile maintenant de sortir de son pays, pour faire des études par exemple. Érasmus et autres organismes offrent l’opportunité à de nombreux étudiants de partir une année J’ai eu la chance de pouvoir participer à ce programme. Etudiant ( STAPS) à l’université, j’avais le choix entre plusieurs destinations. La Norvège fut mon premier choix, surtout parce qu' elle m’ était totalement inconnue, alors que, Espagne, Italie, et autre Allemagne sonnait déjà comme quelque chose de familier. En allant là-bas, cela me permettait également de partir avec des amis et le programme de l’université en sport était aussi très alléchant : randonnée, ski, et différentes activités de pleine nature… Arrivés sur place, après avoir manqué l’avion une première fois – on s’était attardé un peu trop sur une bière à l’aéroport, chose que l’on s’est bien gardé de dire – nous avons été incroyablement surpris par l’accueil. Le professeur responsable des échanges internationaux nous emmène directement à notre nouvelle résidence universitaire. À notre grande surprise, ce n’étaient pas des chambres de 5 m² au milieu d’un campus entre un stade de football et la ligne de tramway, mais les magnifiques chalets tout de bois revêtus, perdus dans les bois et avec une superbe vue sur la montagne. Nous étions à Nottoden, dans la région de Télémark à 1 h 30 d’Oslo, petite ville de 3000 habitants. Il est étonnant qu’une ville de cette taille soit étudiante, mais en Norvège, tout est très rural, alors...il faut bien placer des universités quelque part…
Seulement une dizaine d’étudiants étrangers; les présentations ont donc été rapides et le groupe était immédiatement formé : cinq Français, cinq Allemands, deux Espagnols, (non : pas l’espagnol mais basque – ont-ils répondu). Nous avons pu rencontrer les Norvégiens rapidement car des jeux d’intégration étaient organisés à la rentrée. Problèmes lors des cours: l’improbable communication entre ces différentes personnes : les Allemands et les Norvégiens parlent bien anglais mais, nous les Français ainsi que ses pauvres basques ce n’était pas évident. Notre programme était : course d’orientation, randonnée, le jeu en tout genre, théories sur les activités physiques en Norvège, stages dans une école internationale où nous avons donné des cours de sport, les cours de français en parenthèse en anglais) à des Norvégiens, ce qui n’est pas forcément très simple… Le tout beau milieu de cette nature magnifique où l’air est agréable à respirer. Nous avons surtout rencontré les étudiants norvégiens pendant les sorties randonnées dont une a duré trois jours (sous la tente) et le samedi soir tous les étudiants en se sont retrouvés dans la discothèque du coin. Les filles sont ma foi très jolies. Pour définir un Norvégien en deux mots, je dirais qu’il est sympathique et respectueux. Cependant, vers la fin du semestre, la tranquillité est devenue ennui, les après-midi sont devenus nuits et les randonnées se sont transformées en examen. Il était temps, pour moi, de partir… |
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