Les Jeunes et le communautés rurales (1ère partie) par Jean-Marc Julienne
Les territoires ruraux et les petites entités urbaines peinent à garder leurs jeunes et également à en faire venir d'autres ,les raisons en sont multiples .
Quand on leur pose la question, les jeunes parlent du manque de logement ,du manque de travail ,des difficultés par rapport à la possibilité de faire des études, des activités culturelles et des transports.
La région parisienne est la première en terme d'attractivité.
En France les régions qui réussissent à garder vraiment leurs jeunes sont celles qui ont une grande métropole:LYON ,MARSEILLE,TOULOUSE.
Que faire pour les retenir?
Par l'éducation et la formation. Il faut ,dès le plus jeune âge ,donner aux jeunes le goût et la connaissance de leur ville de leur département de leur région, qu'ils sachent d'où ils viennent , qu'ils connaissent les inconvénients mais surtout évidemment les avantages de vivre dans leur région.
Qu'ils sachent quels sont les atouts, ses ressources, en un mot il faut absolument positiver.
On peut imaginer par exemple la réalisation d'un Cédérom sur le patrimoine d'un territoire donné .
Il existe dans notre région comme ailleurs tout un tas de structures qui permettent de faciliter la vie pour les jeunes comme pour les plus anciens.
Il faudra dans les prochaines années faciliter l'accès à toutes ses structures méconnues qu'elles sont souvent du grand public.
Il ne convient pas à mon avis de créer des structures supplémentaires mais bien plutôt d'utiliser au mieux celles existantes.
dans le domaine de la recherche d'un logement pour les jeunes ,il existe à GRANVILLE une association qui s'appelle le C.LL.AJ.
le comité pour le logement autonome des jeunes cette structure fonctionne très bien et permet aux jeunes de trouver un logement en servant de lien avec les propriétaires de logements ,qui hésitent souvent à louer à des jeunes.
Cette association n'est pas assez connue et pourtant rend d'immenses services à ceux qui l'utilisent.
Le logement est souvent la clef de voute de l'édifice fragile du début de vie en autonomie du jeune.
En effet dès qu'il a un logement le jeune peu accéder à un emploi plus facilement.
Pour favoriser l'emploi du jeune.
Il convient de monter des formations pour accompagner les jeunes en matière d'emploi,d'insertion.
Il convient également de recenser les offres de la région et faire que les entreprises les associations s'ouvrent encore davantage vers un public jeune.
Les anciens ont de l'expérience, il convient évidemment de ne pas se priver de cette expérience ,mais en même temps les jeunes ont une formidable motivation ,il convient de tout faire pour développer leur intégration dans la société du travail.
Il faut leur faire de la place.
Notre région voisine la BRETAGNE a réalisé une enquête et dans le domaine de la main-d'oeuvre agro-alimentaire, elle fait venir des jeunes du Nord de la FRANCE.
Il est donc nécessaire de rendre lisibles les potentialités, les opportunités de chaque territoire et de mettre en place des outils qui permettront une installation progressive des jeunes.
Par le biais de logements temporaires de logements relais ils pourront ainsi tester leur projet et pourquoi pas aller jusqu'à une coopérative d'activités.
Un territoire qui perd ses jeunes c'est un territoire qui a perdu leur confiance, qui a perdu confiance en lui-même.
C'est une région dans laquelle les gens se disent que pour continuer sa vie, il faut partir.
Dans chaque région, il faut être capable de s'adapter, être souple.
Mettre en place des politiques adaptées n'est pas simple.
Ici ce sera la revalorisation du territoire, là un effort sur les transports et les services.
Aujourd'hui grâce à l'installation de l'A.D.S.L. dans les contrées les plus reculées de notre département de la MANCHE, une dynamique nouvelle , une attractivité récente sont des atouts.
De nouveaux outils, de nouveaux modes de travail une envie évidente de quitter les grandes villes peuvent laisser espérer des jours meilleurs pour nos régions.
J-M Julienne
contact à