Houffalize  Paradoxe (une enquête de A.Gendre pour Granville Soir )

Ils font partie d’une toute petite commune,

Ils sont au cœur d’une région peu peuplée et peu développée,

Ils ne sont pas doués pour les langues,

Et pourtant,

Ce sont les meilleurs élèves de la classe Douzelage,

Mais comment font-il donc ?

Enquête :

Une centaine de délégués ça cause ça cause. Chacun s’explique, défend sa cause, raconte des histoires. Oui mais… dans quelle langue ?

 Les Belges par exemple ont toujours été défavorisés par les langues. Symposium après Symposium cela leur pose problème. L’anglais surtout. (On les voit toujours traîner avec les français).  Le bourgmestre s’est adjoint la présence de Luc, prof d’anglais qui le suit partout et lui sert d’interprète. Alphonse Henrard le Président du Douzelage a le même problème. Heureusement la jeune génération  est moins handicapée et de jeunes hôtesses souriantes, toutes originaires d’Houffalize, et encore en formation (BTS ou autre) interviennent dans tous les meetings. Anglais, Espagnol,  elles font leur possible pour aider dans les débats. Et restent avec les délégués… Même quelquefois fort tard. ( Le centre  dispose d’une discothèque. )

 

José Lutgen, en aparté, lors d’un des nombreux buffets, a essayé de donner une explication. Il y a deux pays en Belgique le pays flamand et le pays wallon.

 Les Flamands parlent le flamand, petite langue au niveau européen (tout en ayant beaucoup de liens avec les autres langues des pays limitrophes) et sont par là-même enclins à utiliser ces autres langues.

Les Wallons sont francophones. Le français est une belle et grand langue et ils n’ont pas jugé utile d’en apprendre d’ autres. Surtout dans la province du Luxembourg, très peu peuplée, très peu développée – jusqu’à ces dernières années.  Dans les entreprises, ils doivent embaucher des secrétaires flamandes, indispensables pour les échanges commerciaux dans les pays limitrophes et même dans le pays flamand.

Mais tout cela va changer très vite. La relève est assurée.

 

Quoiqu’il en soit ce problème de langue n’est en rien un problème pour le comité de Douzelage de Houffalize.

 La petite taille de la ville et sa situation au cœur d’une région peu peuplée n’est pas non plus un problème.

 Ils n’ont pas de problème :

 Ils font partie des  villes les plus actives du Douzelage !

 

Nous sommes performants et présents partout, estime José Lutgen.

 Les jeunes ont par exemple lopportunité de se rendre dans les différentes villes pour des stages de

langue et de théâtre. Nous accueillons tous les ans des jeunes élèves de primaire de différents pays.

On lance également les stages en entreprise. Tout dépend en fait du dynamisme des villes et

bien sûr, de leurs moyens.

 

Question:

Quelle est la recette pour qu’une ville deviennent dynamique dans ce domaine ?

Le Vendredi soir lors du marché européen nous fûmes abreuvés de bière locale  

La bière Achouffe. Tous les Houffaliziens font  partie d’une confrérie : la Confrérie de la Chouffe ou bien de la Confrérie del Crass d’Jott. Que ces confréries soit détentrice du secret de fabrication d’une potion magique…  non…Ce n’est pas très sérieux. Astérix n’aurait pas fait ça !!!

Moi ? Non, mais Obélix... Peut-être

Peut-être que dans une petite ville,  les élus locaux sont plus près de leurs administrés. Et donc  peut-être que  la Municipalité coopère  plus étroitement aux activités du comité de Douzelage.

Il semble évident que les autorités régionales (Luxembourg Belge) soutiennent et encouragent  Houffalize pour qu'il devienne une vitrine de l'action européenne. 

On va finir par les envier ces Belges ! Savez-vous !

 

 

 

 

 contact à Andre.Gendre@granville-douzelage.net